
Meet the makers : Dominique Llorca, menuisier/ébéniste
Quel est ton profil de maker ? As-tu toujours aimé fabriquer par toi-même?
J’ai d’abord commencé par démonter. Mon père avait pour habitude de me ramener, en rentrant du travail, divers encombrants technologiques comme un vieux piano électrique ou un magnétoscope afin que je m’amuse à les démonter. Aucune vis ne me résistait. Lorsque j’ai commencé à démonter des machines fonctionnelles, les ennuis ont commencé… J’ai alors préféré me réorienter vers des études de philosophie. A l’approche de la quarantaine j’ai senti que j’avais acquis la maturité suffisante pour reprendre mon tournevis.
Comment es-tu arrivé au fablab ? Qu’est-ce qui t’a motivé à venir ?
J’ai voulu relancer la production de la chaise mullca 510 dans mon salon mais mon voisin n’était pas d’accord. J’ai alors tenté de trouver un endroit où faire du bruit en toute quiétude et j’ai découvert la Microfactory puis le cityfab 3.
Quels sont les avantages de fréquenter un fablab ou un atelier partagé ?
J’ai absolument tout appris en regardant mes camarades d’atelier travailler. J’ai commencé par le bois puis le métal, un peu d’électronique… Mon parcours n’aurait pas pu être possible dans le cadre d’un atelier professionnel classique. Avec le cityfab3 j’ai pu bénéficier du coup de pouce suffisant dans l’approche des machines numériques si utiles à mes projets.
Quelle est ta machine de prédilection ? Pourquoi ?
La raboteuse. Quelle joie de mettre à jour le veinage du bois… Et puis la jet d’eau du cityfab3 qui permet une finesse de découpe incroyable pour un grand nombre de matériaux et que j’utilise sur tous mes projets.
Ton conseil à une personne qui n’est jamais venue dans un fablab/atelier partagé ? Et aux makers ?
Si c’est la Microfactory qui t’intéresse, ne traîne pas, y aura bientôt plus de places. Sinon, le cityfab3 est une bonne porte d’entrée puisque tu pourras bénéficier d’un encadrement pour ton projet.
Parle-nous de tes projets.
J’ai appris le métier en faisant des meubles pour chez moi. Au fond, je ne suis jamais sorti de cette logique et je fabrique des choses que j’aimerais avoir chez moi en espérant que ça plaira aux autres. J’aime travailler sur les contrastes de texture ou de teinte des matériaux.
De futurs projets? Des machines ou techniques à tester?
La microfactory abrite un atelier de lutherie. Je rêve de me fabriquer un ukulélé…
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Toi aussi tu souhaites utiliser une découpeuse jet d’eau? Découvre toutes les formations du Cityfab3 ici.